Un "bio" qui s'ignore...
Nous n'avons plus rien dans le frigo... Une visite chez "el productor" du bout de la rue s'impose! Il y a un moment déjà que je vous ai promis de vous y emmener...
Si, si nous sommes toujours dans ma rue... elles peuvent être très longues ici! Comme vous le voyez cette partie n'est plus aussi bien empierrée : elle n'est pas habitée, c'est pour ça. Encore quelques coups de pédales et on y est!
Nous y sommes!
Le chemin est juste là, à quelques mètres du cheval, sur la droite, vous le voyez?
L'exploitation a une superficie totale de 2 hectares et demi.
Cinq personnes y travaillent : les propriétaires, leur fils et deux employés.
Le travail se fait à la main.
Pas d'engrais, en dehors de celui fourni gracieusement par le cheval de la maison et ceux des chevaux du liceo militar d'en face....
On pratique l'alternance des cultures.
Ici salades et poivrons.
L'automne s'avance et la récolte de concombres se termine - on les fait grimper sur des faisceaux de roseaux.
On s'est régalés avec les veloutés de concombres aux herbes dégustés très frais. Je vous donnerai la recette un jour si cela vous intéresse!
On est loin des immenses propriétés agricoles qui sont nombreuses malheureusement en Argentine.
La production est vendue aux particuliers du quartier qui viennent chercher des légumes qu'on cueille sous leurs yeux. Le reste est amené aux "verdulerias" (magasins de légumes) voisines.
Ce système impose bien sûr des limites dans le choix mais les produits sont de saison et frais! Il faut juste se creuser un peu pour trouver des recettes nouvelles!
C'est dans cette cabane que la famille et les ouvriers mangent car le labeur dure toute la journée.... pas de 35h ici....
Nous l'avons visitée et avons dûment constaté l'absence totale de sac d'engrais ou de pesticides.
Le tracteur et la remorque servent à livrer ce qui n'est pas vendu sur place. C'est le seul luxe de l'exploitation.
Passons maintenant aux outils utilisés.
Voici la griffe qui va servir à désherber et à aérer la terre.
Le crochet que vous voyez à droite sert à fixer la griffe à l'attelage.
On se sert de la houe là où la griffe ne peut pas passer. La taille du fer ne dépasse pas 5 à 8 cm.
On coupe simplement une branche à peu près droite pour faire le manche.
Voici la charrue. Pour ne pas blesser les flancs du cheval avec les chaines de l'attelage, on les a passées dans un tube plastique.
C'est lui qui fait le plus gros travail! Il a commencé sa vie aux mains de "cartoneros" qui le traitaient mal. Il travaillait de l'aube jusqu'au milieu de la nuit sans pratiquement rien manger. La S.P.A. argentine l'a sauvé et l'a donné au productor.
Il partage la vie de la famille où on le traite avec respect et il semble aimer son travail. Il est beau et très doux. Il a fière allure lorsqu'il tire sa charrue: je vous enverrai sa photo un jour!
Cette pompe permet de tirer l'eau à 22 mètres de profondeur. Elle fonctionne à l'essence.
Et on déroule ces tuyaux en plastique d'une douzaine de centimètres de diamètre pour arroser.
La sécheresse de cette année a entraîné de nombreux arrosages. L'eau est la richesse de cette exploitation.
On lave les légumes avant de les vendre dans ces vieilles baignoires.
J'ai demandé 5 "choclos" (épis de maïs) et on va me les cueillir...
Pour répondre aux questions des copains "bio", il n'est pas transgénique et il est délicieusement sucré!
Henri choisit les poivrons qu'il va griller et préparer à l'huile d'olive.
Chose presque introuvable dans cette province, quelques petits piments pour égayer les sauces...
Cette famille est d'origine andine et consomme beaucoup de piment contrairement à la population de ce département qui comme son nom l'indique "las colonias" est essentiellement peuplé d'Européens. Ils se sont pris d'affection pour nous dès qu'ils ont connu notre goût pour le piment!!!
Nous avons fait le plein de légumes frais, les vélos sont chargés....
Une petite photo des chevaux du liceo militar en passant et nous rentrons faire à manger!!!!!
J'espère que vous aurez aimé la visite de cette version argentine de nos A.M.A.P. (Petit clin d'oeil à Pierre Follet de Villelaure en passant!).
Si, si nous sommes toujours dans ma rue... elles peuvent être très longues ici! Comme vous le voyez cette partie n'est plus aussi bien empierrée : elle n'est pas habitée, c'est pour ça. Encore quelques coups de pédales et on y est!
Nous y sommes!
Le chemin est juste là, à quelques mètres du cheval, sur la droite, vous le voyez?
L'exploitation a une superficie totale de 2 hectares et demi.
Cinq personnes y travaillent : les propriétaires, leur fils et deux employés.
Le travail se fait à la main.
Pas d'engrais, en dehors de celui fourni gracieusement par le cheval de la maison et ceux des chevaux du liceo militar d'en face....
On pratique l'alternance des cultures.
Ici salades et poivrons.
L'automne s'avance et la récolte de concombres se termine - on les fait grimper sur des faisceaux de roseaux.
On s'est régalés avec les veloutés de concombres aux herbes dégustés très frais. Je vous donnerai la recette un jour si cela vous intéresse!
On est loin des immenses propriétés agricoles qui sont nombreuses malheureusement en Argentine.
La production est vendue aux particuliers du quartier qui viennent chercher des légumes qu'on cueille sous leurs yeux. Le reste est amené aux "verdulerias" (magasins de légumes) voisines.
Ce système impose bien sûr des limites dans le choix mais les produits sont de saison et frais! Il faut juste se creuser un peu pour trouver des recettes nouvelles!
C'est dans cette cabane que la famille et les ouvriers mangent car le labeur dure toute la journée.... pas de 35h ici....
Nous l'avons visitée et avons dûment constaté l'absence totale de sac d'engrais ou de pesticides.
Le tracteur et la remorque servent à livrer ce qui n'est pas vendu sur place. C'est le seul luxe de l'exploitation.
Passons maintenant aux outils utilisés.
Voici la griffe qui va servir à désherber et à aérer la terre.
Le crochet que vous voyez à droite sert à fixer la griffe à l'attelage.
On se sert de la houe là où la griffe ne peut pas passer. La taille du fer ne dépasse pas 5 à 8 cm.
On coupe simplement une branche à peu près droite pour faire le manche.
Voici la charrue. Pour ne pas blesser les flancs du cheval avec les chaines de l'attelage, on les a passées dans un tube plastique.
C'est lui qui fait le plus gros travail! Il a commencé sa vie aux mains de "cartoneros" qui le traitaient mal. Il travaillait de l'aube jusqu'au milieu de la nuit sans pratiquement rien manger. La S.P.A. argentine l'a sauvé et l'a donné au productor.
Il partage la vie de la famille où on le traite avec respect et il semble aimer son travail. Il est beau et très doux. Il a fière allure lorsqu'il tire sa charrue: je vous enverrai sa photo un jour!
Cette pompe permet de tirer l'eau à 22 mètres de profondeur. Elle fonctionne à l'essence.
Et on déroule ces tuyaux en plastique d'une douzaine de centimètres de diamètre pour arroser.
La sécheresse de cette année a entraîné de nombreux arrosages. L'eau est la richesse de cette exploitation.
On lave les légumes avant de les vendre dans ces vieilles baignoires.
J'ai demandé 5 "choclos" (épis de maïs) et on va me les cueillir...
Pour répondre aux questions des copains "bio", il n'est pas transgénique et il est délicieusement sucré!
Henri choisit les poivrons qu'il va griller et préparer à l'huile d'olive.
Chose presque introuvable dans cette province, quelques petits piments pour égayer les sauces...
Cette famille est d'origine andine et consomme beaucoup de piment contrairement à la population de ce département qui comme son nom l'indique "las colonias" est essentiellement peuplé d'Européens. Ils se sont pris d'affection pour nous dès qu'ils ont connu notre goût pour le piment!!!
Nous avons fait le plein de légumes frais, les vélos sont chargés....
Une petite photo des chevaux du liceo militar en passant et nous rentrons faire à manger!!!!!
J'espère que vous aurez aimé la visite de cette version argentine de nos A.M.A.P. (Petit clin d'oeil à Pierre Follet de Villelaure en passant!).